Le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ousmane NACRO a présidé ce lundi 1er février 2021, une réunion de cabinet qui a regroupé ses plus proches collaborateurs et les cadres de l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA). Cette rencontre a permis aux participants de se pencher sur le système de relevé bimestriel de l’ONEA qui fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis sa mise en application.
Pour continuer à satisfaire sa clientèle tout en faisant de telle sorte que ses charges ne dépassent pas son rendement, l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement a instauré depuis avril 2020, un système de relevé bimestriel en lieu et place du relevé mensuel. Depuis lors, le système est mal perçu par les consommateurs malgré la communication menée par la Société d’État. C’est pour trouver des solutions à la situation que le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Ousmane NACRO a convoqué une réunion de cabinet ce lundi 1er février 2021. Elle a permis à l’ONEA d’avancer les arguments sur le bien-fondé du nouveau système et les difficultés liées à sa mise en œuvre. L’exposé fait par l’ONEA indique que les relevés bimestriels sont mis en œuvre dans 26 centres sur les 59. Les difficultés rencontrées principalement à Ouaga sont dues entre autres à la non relève des index de tous les abonnés de Ouaga en Avril 2020 suite à l’apparition de la COVID-19 qui a occasionné des changements dans les habitudes de consommation des clients. A cela s’ajoute la mise en œuvre simultanée de plusieurs mesures (relevé bimestriel, mesures de « gratuité »…) qui n’a pas facilité la compréhension du système. Après l’exposé, les participants ont proposé des pistes de solutions pour améliorer le système et faciliter sa compréhension auprès des consommateurs. Il s’agit notamment de traiter les cas de nombreuses plaintes, de revoir la communication avec les clients, et d’effectuer un diagnostic de la situation. La solution qui se dégage à court terme, c’est la vulgarisation de l’usage des compteurs « intelligents » prépayés. Selon le directeur général de l’ONEA, François KABORE, la prise en compte des propositions dans l’amélioration de ce système permettra à son institution de continuer d’assurer le service d’approvisionnement en eau potable.
DCPM/MEA